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Date
- 27. - 28.01.23
- Expiré!
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Union soviétique, fin des années 1920. En pleine nuit, dans un appartement communautaire, Sémione Sémionovitch, chômeur et miséreux, tente de soulager sa faim en avalant un saucisson de foie. Les quelques instants de sa disparition suffisent pour que sa femme croit à une tentative de suicide. Elle appelle à l’aide et voit débarquer toute une galerie de personnages venus s’approprier le funeste événement. Chacun défend sa cause, car « ce qu’un vivant peut penser, seul un mort peut le dire ! » Emporté malgré lui dans ce bal macabre, Sémione entrevoit la gloire posthume qu’on lui fait miroiter… En se tuant, pourrait-il enfin devenir quelqu’un ?
Dans la tradition satirique d’un Gogol, mêlant lucidité féroce et comique grotesque, Nicolaï Erdman convoque ici petites gens, notables, ecclésiastiques, commerçants – archétypes bouleversants et pathétiques – qui persistent à trouver un sens à leur existence bien que tous les repères en aient été détruits. Dans cette société meurtrie et asphyxiée, un simple mensonge peut révéler des impostures en chaîne, jusqu’à la déflagration finale.
Dans cette nouvelle mise en scène de Jean Bellorini, le travail choral, la musique jouée sur scène, les costumes signés par Macha Makeïeff font jaillir l’humour et la folie d’une partition qui avance au rythme débridé de la traduction d’André Markowicz. Et à l’arrivée, quand les décors et les masques tombent, le théâtre demeure, comme une immense déclaration d’amour à la vie.
Vendredi 27 janvier – 20h
Samedi 28 janvier – 20h
Union soviétique, fin des années 1920. En pleine nuit, dans un appartement communautaire, Sémione Sémionovitch, chômeur et miséreux, tente de soulager sa faim en avalant un saucisson de foie. Les quelques instants de sa disparition suffisent pour que sa femme croit à une tentative de suicide. Elle appelle à l’aide et voit débarquer toute une galerie de personnages venus s’approprier le funeste événement. Chacun défend sa cause, car « ce qu’un vivant peut penser, seul un mort peut le dire ! » Emporté malgré lui dans ce bal macabre, Sémione entrevoit la gloire posthume qu’on lui fait miroiter… En se tuant, pourrait-il enfin devenir quelqu’un ?
Dans la tradition satirique d’un Gogol, mêlant lucidité féroce et comique grotesque, Nicolaï Erdman convoque ici petites gens, notables, ecclésiastiques, commerçants – archétypes bouleversants et pathétiques – qui persistent à trouver un sens à leur existence bien que tous les repères en aient été détruits. Dans cette société meurtrie et asphyxiée, un simple mensonge peut révéler des impostures en chaîne, jusqu’à la déflagration finale.
Dans cette nouvelle mise en scène de Jean Bellorini, le travail choral, la musique jouée sur scène, les costumes signés par Macha Makeïeff font jaillir l’humour et la folie d’une partition qui avance au rythme débridé de la traduction d’André Markowicz. Et à l’arrivée, quand les décors et les masques tombent, le théâtre demeure, comme une immense déclaration d’amour à la vie.
Vendredi 27 janvier – 20h
Samedi 28 janvier – 20h