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Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy

Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy
30.05.23
Expiré!
20h00

Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy
L’orientalisme dans deux partitions épiques du Groupe des Cinq.

La suite symphonique Shéhérazade aurait presque suffi à elle seule, à assurer l’immortalité à Nikolaï Rimski-Korsakov.  Bien que le compositeur souhaitât intituler les quatre mouvements Prélude, Ballade, Adagio et Final, les sous-titres évoquant les poèmes des Mille et une Nuits qui l’ont inspiré furent finalement maintenus. La mer et le bateau de Sindbad ouvrent l’œuvre en présentant les deux protagonistes. Le leitmotiv de Shéhérazade, devenu un incontournable des solos de violon, a été emprunté par Rimski-Korsakov, presque textuellement, au poème symphonique Thamar de Balakirev.  Les trois autres mouvements, jusqu’au final Naufrage du bateau sur les rochers, offrent une immense richesse mélodique et harmonique, et font sans conteste de cette suite symphonique le plus important monument « oriental » de toute la musique du XIXe siècle.

Les dessins et maquettes de l’architecte Victor Hartmann, ami du Groupe des Cinq, furent exposés en 1874, année suivant sa mort. C’est ainsi que Modest Moussorgski s’inspira de ces œuvres et s’attela à la composition de ce qui deviendra certainement sa partition la plus célèbre. Difficile d’imaginer que Les Tableaux d’une exposition, qui regorgent de couleurs musicales d’une richesse inouïe, furent écrits en à peine trois semaines ! Originellement écrite pour piano, il s’agit certainement de l’œuvre qui fut la plus orchestrée, mais seule la version de Maurice Ravel ici présentée, s’est réellement imposée. Toutes ses pages sont d’une absolue beauté, mais sa Grande Porte de Kiev finale retient particulièrement l’attention, caractérisée par son immense carillonnement qui mobilise l’orchestre dans son intégralité.

30.05.23
Expiré!
20h00
L’orientalisme dans deux partitions épiques du Groupe des Cinq.

La suite symphonique Shéhérazade aurait presque suffi à elle seule, à assurer l’immortalité à Nikolaï Rimski-Korsakov.  Bien que le compositeur souhaitât intituler les quatre mouvements Prélude, Ballade, Adagio et Final, les sous-titres évoquant les poèmes des Mille et une Nuits qui l’ont inspiré furent finalement maintenus. La mer et le bateau de Sindbad ouvrent l’œuvre en présentant les deux protagonistes. Le leitmotiv de Shéhérazade, devenu un incontournable des solos de violon, a été emprunté par Rimski-Korsakov, presque textuellement, au poème symphonique Thamar de Balakirev.  Les trois autres mouvements, jusqu’au final Naufrage du bateau sur les rochers, offrent une immense richesse mélodique et harmonique, et font sans conteste de cette suite symphonique le plus important monument « oriental » de toute la musique du XIXe siècle.

Les dessins et maquettes de l’architecte Victor Hartmann, ami du Groupe des Cinq, furent exposés en 1874, année suivant sa mort. C’est ainsi que Modest Moussorgski s’inspira de ces œuvres et s’attela à la composition de ce qui deviendra certainement sa partition la plus célèbre. Difficile d’imaginer que Les Tableaux d’une exposition, qui regorgent de couleurs musicales d’une richesse inouïe, furent écrits en à peine trois semaines ! Originellement écrite pour piano, il s’agit certainement de l’œuvre qui fut la plus orchestrée, mais seule la version de Maurice Ravel ici présentée, s’est réellement imposée. Toutes ses pages sont d’une absolue beauté, mais sa Grande Porte de Kiev finale retient particulièrement l’attention, caractérisée par son immense carillonnement qui mobilise l’orchestre dans son intégralité.