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24.11.22
Expiré!
8h00 - 18h00
Macha Gharibian a accédé à une notoriété nouvelle depuis sa consécration aux Victoires du Jazz 2020 dans la catégorie Révélations.

Pourtant, de révélation, il n’y en a guère pour celles et ceux qui ont suivi son parcours de pianiste virtuose et de chanteuse inspirée, imprégnée autant par la liberté du jazz américain ou français que par les mélopées traditionnelles des musiques arméniennes. Elle en réussit une magnifique synthèse dans des morceaux à la ligne claire et aux mélodies d’une beauté sidérante. Epaulée par une rythmique riche et imaginative (Chris Jennings à la contrebasse et Dré Pallemaerts à la batterie), les territoires poétiques de cette compositrice et interprète hors-pair prennent, sur scène, un souffle quasi mystique.

Dans l’univers de Rouge, trois pigments suffisent à déstabiliser les couleurs connues et nous entraînent dans une odyssée chromatique. Entourée de Sylvain Didou (contrebasse) et de Boris Louvet (batterie), la pianiste Madeleine Cazenave déploie sa palette sonore sans jamais s’emmêler les pinceaux. On y retrouve ses influences résolument multicolores, puisqu’il y a quelque chose de Satie et de Ravel dans les accents classiques, symbolistes, et à l’autre bout du spectre, les tons chauds-froids de Tigran Hamasyan, E.S.T. ou Gogo Penguin. L’une des grandes réussites du trio, c’est cette manière unique de tisser une résille mélodique pour y tendre des lignes de basse et capturer le grésil percussif. A découvrir absolument !

24.11.22
Expiré!
8h00 - 18h00
Macha Gharibian a accédé à une notoriété nouvelle depuis sa consécration aux Victoires du Jazz 2020 dans la catégorie Révélations.

Pourtant, de révélation, il n’y en a guère pour celles et ceux qui ont suivi son parcours de pianiste virtuose et de chanteuse inspirée, imprégnée autant par la liberté du jazz américain ou français que par les mélopées traditionnelles des musiques arméniennes. Elle en réussit une magnifique synthèse dans des morceaux à la ligne claire et aux mélodies d’une beauté sidérante. Epaulée par une rythmique riche et imaginative (Chris Jennings à la contrebasse et Dré Pallemaerts à la batterie), les territoires poétiques de cette compositrice et interprète hors-pair prennent, sur scène, un souffle quasi mystique.

Dans l’univers de Rouge, trois pigments suffisent à déstabiliser les couleurs connues et nous entraînent dans une odyssée chromatique. Entourée de Sylvain Didou (contrebasse) et de Boris Louvet (batterie), la pianiste Madeleine Cazenave déploie sa palette sonore sans jamais s’emmêler les pinceaux. On y retrouve ses influences résolument multicolores, puisqu’il y a quelque chose de Satie et de Ravel dans les accents classiques, symbolistes, et à l’autre bout du spectre, les tons chauds-froids de Tigran Hamasyan, E.S.T. ou Gogo Penguin. L’une des grandes réussites du trio, c’est cette manière unique de tisser une résille mélodique pour y tendre des lignes de basse et capturer le grésil percussif. A découvrir absolument !