Skip to content

Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy

Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy
26.03.23
Expiré!
20h00

Lieu

Opéra de Massy
1 Place de France, Massy
L’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Vassily Sinaisky interprète la tempétueuse Dixième de Chostakovitch. Sélim Mazari rend honneur au chant pianistique mozartien.

En apparence rien n’unit Mozart et Chostakovitch : la finesse délicate et lumineuse du classicisme viennois n’a en effet que peu à voir avec la noirceur profonde de la Russie soviétique… Malgré les époques et les contextes, les orages intérieurs de ces deux créateurs de génie peuvent peut-être tracer un trait d’union secret entre leur art. Mozart a en effet toujours senti vibrer en lui cette révolte et ce romantisme qui ne disait pas encore son nom et qui tardait à s’exprimer à son époque, une époque où le compositeur n’était pas encore libéré de ses charges et qui n’était finalement qu’un serviteur de ses nobles commanditaires. Un asservissement finalement également vécu par Chostakovitch, ce compositeur brillantissime dont les talents de symphoniste sont censurés par le stalinisme qui ne voit en lui qu’un danger pour le peuple, à moins qu’il ne rentre dans le rang et qu’il célèbre les valeurs dictées par le réalisme socialiste. Dans sa musique sombre prolifère les messages secrets qui tentent de clamer le désir de liberté des artistes et de l’expression. Et l’orchestre tout entier s’en fait l’écho, avec ses mélodies solitaires si poignantes et ses élans collectifs parfois terrifiants.

26.03.23
Expiré!
20h00
L’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Vassily Sinaisky interprète la tempétueuse Dixième de Chostakovitch. Sélim Mazari rend honneur au chant pianistique mozartien.

En apparence rien n’unit Mozart et Chostakovitch : la finesse délicate et lumineuse du classicisme viennois n’a en effet que peu à voir avec la noirceur profonde de la Russie soviétique… Malgré les époques et les contextes, les orages intérieurs de ces deux créateurs de génie peuvent peut-être tracer un trait d’union secret entre leur art. Mozart a en effet toujours senti vibrer en lui cette révolte et ce romantisme qui ne disait pas encore son nom et qui tardait à s’exprimer à son époque, une époque où le compositeur n’était pas encore libéré de ses charges et qui n’était finalement qu’un serviteur de ses nobles commanditaires. Un asservissement finalement également vécu par Chostakovitch, ce compositeur brillantissime dont les talents de symphoniste sont censurés par le stalinisme qui ne voit en lui qu’un danger pour le peuple, à moins qu’il ne rentre dans le rang et qu’il célèbre les valeurs dictées par le réalisme socialiste. Dans sa musique sombre prolifère les messages secrets qui tentent de clamer le désir de liberté des artistes et de l’expression. Et l’orchestre tout entier s’en fait l’écho, avec ses mélodies solitaires si poignantes et ses élans collectifs parfois terrifiants.