l’art pour faire entendre sa voix

TOP 4 BIZARRERIES
DE PHILIPPE KATERINE
Une banane. Une moustache. Un style coloré. Une musique rétro. Je suis, je suis, je suis ? Évidemment je suis Philippe Katerine ! Le chanteur, auteur, compositeur, acteur, réalisateur, dessinateur, écrivain (le mec ne s’arrête pas) se déplace pour un concert évènement à Paul B le 23 mars (Paul B – Philippe Katerine & Dana Ciocarlie – (paul-b.fr)) ! Pour l’occasion, la Team te partage ses bizarreries préférées.
Nan mais laissez-moiiiiiii, mangez ma banane…
Évidemment que tu connais cette fameuse chanson où l’artiste veut se délecter d’un fruit tout nu sur la plage ! En 2010, il sort son 9e album (qui porte son nom) et dans lequel on la retrouve. Un peu barrée, elle raconte la liberté que ce serait de ne rien faire et juste manger des bananes dans le plus simple appareil. Pour le clip, tourné en Bretagne, il fait appel à des figurants qui viennent eux-aussi sur la plage avec leur propre banane.
Sculpture, dessin, peinture… Katerine s’est aussi lancé dans une exposition qui voyage dans plusieurs villes françaises et a même fait escale au Bon Marché à Paris. Il a créé un mouvement culturel inconnu, le « mignonisme », qui consiste à assembler deux objets qui n’étaient pas voués à se rencontre pour en faire surgir une œuvre d’art. Des gros bonhommes couleur bubble-gum, tout nus, ça te dit quelque chose ?
Dans Le grand bain, Katerine joue Thierry, un employé municipal à la piscine qui s’entraîne à la natation synchronisée masculine avec toute une bande d’hurluberlus. Il est sympathique et accueillant, mais timide et solitaire. Pour son rôle et surtout son beau slip de bain, Katerine obtient le César du meilleur second rôle masculin.
Un piano, une voix et deux personnalités un peu loufoques : Philippe Katerine et la pianiste classique Dana Ciocarlie se retrouvent pour un tour de chant plein d’audace et de fantaisie à Paul B. Tu assisteras à un dialogue poétique entre plusieurs univers. Attends-toi à être surpris.
BONUS
Un rond-point Philippe KaterineTOP 4 des pépites de l’expo Afrique du Sud
l’art pour faire entendre sa voix

TOP 4 DES PÉPITES
DE L’EXPO AFRIQUE DU SUD
Est-ce que tu serais capable de me citer un artiste noir sud-africain célèbre pour ses peintures, ses sculptures ou ses photos ? Pas de panique, si trop peu de noms te viennent en tête, c’est pas vraiment de ta faute. Ils ont longtemps été oubliés et ignorés en raison d’un contexte politique très difficile en Afrique du Sud. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus à venir sur le devant de la scène et utiliser leur art pour transmettre l’Histoire de leur pays. Quatre d’entre eux, représentés par la Galerie Carole Kvasnevski, exposent à la Maison des Arts à partir du 1er mars : Leila Rose Fanner, Lindokuhle Khumalo, Morgan Mahape et Zanele Muholi. La Team te fait découvrir ses quatre œuvres coups de cœur à travers les moyens d’expression qu’ils ont choisi pour faire entendre leur voix.
Leila Rose Fanner, son kiff c’est l’huile sur toile. Cette technique, inventée à la Renaissance en Europe, mélange des pigments colorés avec de l’huile (tout est dans le nom) et sèche très lentement. Donc si elle fait quelques loupés, elle peut modifier plusieurs fois son tableau. La pâte est aussi épaisse et graisseuse, les dégradés sont plus faciles à faire pour un effet wahou. Petite, elle grandit avec sa mère célibataire et ses deux demi-sœurs jumelles. Tu peux retrouver cet environnement complètement féminin dans presque toutes ses œuvres : des silhouettes anonymes noires, avec parfois quelques traits du visage esquissés, qui ressortent parce qu’elle les met en scène dans des paysages colorés et intenses. Elle mélange le réel, l’imaginaire et le rêve pour te faire voyager dans son monde.
Leila Rose Fanner, Tears of joy II, série “Reflection”, 2022, peinture à l’huile sur toile, 81 x 100 cm, Galerie Carole Kvasnevski – Photo © Galerie Carole Kvasnevski
Lindokuhle Khumalo, lui c’est plutôt la peinture acrylique. Cette technique, inventée au milieu du XXe siècle aux États-Unis, mélange des résines synthétiques et des pigments qui se diluent à l’eau. C’est une peinture à risque : elle est très pigmentée et très couvrante, donc adieu les modifications. Une fois la couleur posée sur la toile, c’est ciao. Pour ses œuvres, l’artiste s’inspire de son entourage, notamment sa petite sœur que tu peux retrouver sur plusieurs de ses tableaux. Ses portraits aux couleurs intenses baignés de lumière très fortes sensibilisent aux sujets sociopolitiques et aux questions culturelles au sein des communautés africaines, ainsi que de l’importance des ancêtres.
Lindokuhle Khumalo, Umholi umzelwe, Leader is born, 2021, peinture acrylique sur toile, 160 x 128 cm, Galerie Carole Kvasnevski – Photo © Galerie Carole Kvasnevski
Morgan Mahape, la peinture et les dessins plats c’est pas son truc. Lui, ce qui le fait vibrer, c’est les sculptures. Contrairement à toi qui petit, débordais en faisant des coloriages, lui s’amusait à construire des maquettes et créer des sculptures avec ce qui lui tombait sous la main. Aujourd’hui vrai artiste (parce qu’il gagne sa thune avec), il utilise les perles de verre montées sur fil de nylon pour imaginer des paysages et des portraits évoquant une reconnexion à la nature mise à mal dans nos sociétés. Le « perlage » est une tradition ancestrale en Afrique du Sud, que Morgan détourne selon ses envies. « Chaque perle est indépendante, mais l’ensemble apparaît quand on assemble toutes les cordes » La Team ne dirait pas mieux.
Morgan Mahape, Lebua (Belonging), 2020, perles de verre montées sur fil de pêche en nylon soutenus par une structure en bois de noyer, 120 x 90 cm, Galerie Carole Kvasnevski – Photo © Galerie Carole Kvasnevski
Zanele Muholi s’est donné pour mission de documenter et d’archiver les vies et les luttes des communautés noire et LGBTQIA+. Iel ne s’est pas arrêté.e à une seule forme d’art. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Photo, calligraphie, installation, peinture, sculpture, chaque media qu’elle touche devient un portrait qui te parle et te fait réfléchir. L’appareil photo reste son « arme » (c’est elle qui le dit !) de prédilection pour « mener ses combats ». Argentique, numérique, iel n’a pas de préférence et nous non plus ! Pour la Maison des arts, iel expose des autoportraits qui questionne la « beauté noire ». Et toi, t’arriverai à te mettre en scène pour raconter des trucs ?
Zanele Muholi, Aphelile X, Durban, 2020, 2020, tirage photographique sur papier baryté, 95 x 74 cm, Galerie Carole Kvasnevski – Photo © Zanele Muholi © Galerie Carole Kvasnevski
TOP 4 des sorties kids !
pour les petits… et les grands enfants

TOP 4
DES SORTIES POUR LES KIDS
Pas besoin d’être adulte pour kiffer les sorties culturelles. Spectacle de marionnettes, ciné-concert, ballet, spectacle interactif automassage…. La Team t’a sélectionnée 4 évènements qui devraient intéresser tes kids.
1 / La petite casserole d’Anatole
Seul parmi les autres, Anatole traîne derrière lui une petite casserole rouge. Elle s’accroche partout, l’empêche d’aller où il veut et même de se faire des amis. Comment l’apprivoiser ? Avec La petite casserole d’Anatole, la compagnie Marizibill nous propose une adaptation en marionnettes d’un album jeunesse culte qui évoque la différence et le handicap.
Avec des marionnettes blanches toutes simples, qui deviennent vite très attachantes, deux manipulateurs donnent vie à Anatole et son histoire. Musiques, bruitages et effets visuels viennent ponctuer le récit. Rempli de trouvailles poétiques, ce spectacle plein de tendresse nous touche en plein cœur et nous habite longtemps après la représentation !
Au Théâtre Firmin Gémier / Patrick Devedjian à 9h30 et 14h30 le vendredi 03 fév. ou 15h30 et 17h le samedi 04 fév.
2 / Une étonnante histoire de Cendrillon
« Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps… » Cette phrase indulgente apporte la fin heureuse pour la plupart des héros et héroïnes de contes de fées. Mais que se passe-t-il lorsque l’on regarde la même histoire du point de vue de l’un des soi-disant méchants ? Le « mal » n’est-il pas une question de perspective ? Pour son premier ballet narratif, Bridget Breiner s’est confrontée à ces questions. Le centre de sa chorégraphie n’est pas Clara (la Cendrillon), mais plutôt Livia, l’une des demi-sœurs, introduite dans la famille par la marâtre de Clara.
À l’Opéra de Massy le vendredi 03 fév. et le samedi 04 fév. à 20h.
3 / Muerto o Vivo
À Paul B le dimanche 12 fév. à 16h30.
À l’Espace Bernard Matienne le mercredi 15 fév. à 15h.
TOP 5 des chocs des cultures
just with my voice… amazing !

TOP 5
DES CHOCS DES CULTURES
Parce que l’opéra, c’est pas qu’un orchestre qui joue de la musique classique avec des chanteurs qui font résonner leur voix à en faire péter les vitres. Tu ne t’en es peut être jamais rendu compte, mais ces œuvres musicales se sont immiscées dans la pop culture, doucement mais sûrement. Une manière pour les novices de découvrir cet art lyrique qui paraît souvent élitiste et ennuyant (tmtc). C’est aussi l’objectif de l’Opéra de Massy qui, le 24 janvier prochain, propose un concert solidaire intitulé « Un monde, une voix » : 20 artistes de la scène internationale et nationale réinterpréteront des classiques du répertoire. Retour sur 5 airs d’opéra bien cachés.
1 / Carmen de Stromae (2015)
Certains auront peut-être reconnu, derrière cette chanson, les notes de la célèbre habanera L’amour est un oiseau rebelle de l’opéra Carmen signé Georges Bizet. Datant de 1875, la chason originale est elle-même inspirée de l’œuvre du compositeur basque espagnol Sebastian Iradier, El Arreglito (Le Petit Arrangement), interprétée pour la première fois au Théâtre impérial italien de Paris en 1863. Cent quarante ans plus tard, Stromae souligne astucieusement que l’amour de Bizet, cet « oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser », est devenu un volatile vorace, logo d’un célèbre réseau social (Twitter, j’espère que t’as au moins reconnu) qui apprivoise lui-même les êtres humains. Au XXIe siècle, Carmen a donc bien évolué.
2 / Ténor (2022)
Ténor est un film réalisé par Claude Zidi Jr, l’un des six enfants du réalisateur Claude Zidi (un grand nom dans le milieu.) Il raconte l’histoire d’Antoine, un rappeur banlieusard parisien joué par MB14, qui croise la route de Mme Loyseau, une professeur de chant de l’Opéra Garnier interprétée par Michelle Laroque. Le jeune homme va se fasciner pour cet art, et malgré son background, décider d’exploiter son talent. Dans ce film, on mêle les clichés de l’opéra (très bobo, élitiste et difficile) avec ceux du rap et de la banlieue (baston, racaille et compagnie). Un moyen de casser les préjugés.
3 / Intouchable (2011)
On reste un peu dans la même vibe de casser les clichés et montrer que l’opéra, c’est grave cool. Si je te dis un homme déguisé en arbre ? Un fou rire d’Omar Sy ? La chanson des ASSEDICS de Paris ? Évidemment tu as deux scènes cultes de cette comédie qui te viennent en tête. La première quand Philippe, interprété par François Cluzet, emmène Driss, joué par Omar Sy, à l’opéra. La découverte d’un « arbre qui chante en allemand » provoque chez lui une hilarité contagieuse. La scène qui se passe sous ses yeux est bien réelle : il s’agit d’un extrait de Der Freischütz, un opéra de Carl Maria von Weber. Plus tard dans le film, c’est une véritable compilation de morceaux cultes qui est jouée par un orchestre symphonique lors de la scène de l’anniversaire de Philippe. Dans l’ordre : Les Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau, L’été des quatre saisons d’Antonio Vivaldi, Suite n°1 en sol majeur de Jean-Sébastien Bach (« la pub pour du café »), Suite n°2 en si mineur de Bach (« oyez oyez par mandin »), Concerto en fa mineur de Bach (« des gens qui sont pas vêtus »), Le printemps des quatre saison de Vivaldi (Les Assedics de Paris !) et enfin Le vol du bourdon de Nikolai Rimski-Korsakov(Tom et Jerry).
4 / Le générique du monde fou de Tex Avery (1997)
Le Monde Fou de Tex Avery est une série télévisée d’animation franco-américaine-canadienne diffusée en 1997. La série relate différents protagonistes plus loufoques au fur et à mesure des épisodes. Si tu portes une oreille attentive au générique, tu décèlerais un air connu et très français : le Galop infernal issu de l’opéra l’Orphée aux Enfers de Jacques Offenbach. Mais si toi tu la connais, c’est sûrement parce que ce même air a été repris et arrangé par le célèbre French cancan de 1868. Tu sais, les danseuses qui touchent leurs orteils avec leurs nez et qui font un grand écart en un claquement de doigts.
5 / L’hymne de la ligue des champions de l’UEFA
Cet hymne a été écrit par le compositeur anglais Tony Britten en 1992 et est diffusé à chaque ouverture de match de la ligue dans les stades ainsi que les prod tv. L’hymne, propriété de l’UEFA, est une adaptation faite à partir de l’œuvre Zadok the Priest de Georg Friedrich Haendel. Tony Britten explique s’être inspiré de ce morceau datant de 1727 et issu des « Coronation Anthems » (hymnes de couronnement) pour répondre à la demande initiale de l’UEFA tout en reprenant des éléments sur lesquels il a bâti sa propre composition. La version officielle est interprétée par la Royal Philharmonic Orchestra et les chants réalisés par le chœur de l’Academy of St Martin in the Fields sont chantés dans les trois langues officielles de l’UEFA : anglais, français et allemand.
Mention spéciale : La grosse dame dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban
La grosse dame (oui elle s’appelle vraiment comme ça ) est le portrait qui garde l’entrée de la salle commune de Gryffondor. Elle se prend pour une grande chanteuse d’opéra, mais n’arrive même pas à éclater un verre. #ont’aimequandmême.
Top 5 des monstrueux films de Noël
joyeux grrr

TOP 5 DES MONSTRUEUX
FILMS DE NOËL
Si pour toi, le Père Noël c’est bien gentil deux minutes, mais à force de le voir dans tous tes films du 1er au 31 décembre, t’en as ras la barbe, cette sélection est pour toi ! La Team et le Sélect t’ont dégoté des movies où les persos principaux sont un peu plus… monstrueux. Une soirée est même prévue au Sélect le 16 décembre avec deux films à l’affiche : Les Gremlins et l’Étrange Noël de Mr Jack. Pas de panique, l’esprit de Noël, les sapins et la neige sont quand même de la partie. Fonce prendre tes places ! #HOHOHO et #MerryChristmas.
Un géant vert, en fourrure, qui déteste Noël et qui ne fait que râler toute la journée. Vous voyez forcément qui c’est ! Le Grinch, c’est quand même un grand classique. Adapté d’une histoire du Dr Seuss, ce film te plonge dans un univers à la fois effrayant, drôle et émouvant. L’histoire ? Cindy Lou Chou, une petite fille aux grandes couettes vit dans la petite cité de Chouville. Noël approche à grands pas et toute la ville se prépare à fêter l’événement. Mais un habitant se tient à l’écart : le Grinch. But whyyyy ? Pour les plus froussards d’entre vous, la version existe en dessin animé depuis 2018. Disponible sur PrimeVidéo et Netflix.
Le véritable héros de ce film c’est le Mogwaï Gizmo, cette petite boule de poils qui ressemble à une peluche. Mais si tu en adopte un, trois règles simples sont à respecter : ne pas l’exposer à la lumière, ne pas le mouiller et surtout, SURTOUT, ne pas le nourrir après minuit. Au risque de te retrouver avec… tout autre chose ! Ce movie mélange fantastique et ordinaire, humour noir et des effets spéciaux hallucinants (pour l’époque calmez-vous). Et puis mince, c’est du Spielberg quoi #grandclassique. Disponible sur PrimeVidéo et surtout dans une belle salle de ciné le 16 décembre au Sélect.
Trois arguments : Johnny Depp, Tim Burton, Winona Ryder. Première collaboration entre le réalisateur et l’acteur aux mille visages, le film raconte l’histoire d’Edward, une créature dotée de lames tranchantes en guise de doigts. Anecdote n°1 : Johnny aurait pleuré à la lecture du scénario. Anecdote n°2 : Il se serait inspiré de Charlie Chaplin pour travailler son personnage, ses regards et ses silences. Si tu aimes la poésie visuelle, où chaque scène te donne l’impression d’avoir été travaillée au détail près, de la musique au décor en passant par les acteurs, fonce ! Disponible sur Disney +.
Si t’es pas trop frenglish, « scrooge » c’est le nom anglais de Picsou, tu sais le canard au chapeau qui se baigne dans une piscine de pièces d’or chez Disney. Ce nom désigne un grippe-sou, un radin quoi. Quel rapport avec ce film ? Son personnage principal, Frank Cross (joué par THE Bill Muray), un cruel directeur de chaine télévisée qui n’aspire qu’à amasser toujours plus de profit, déteste bien évidemment les fêtes de Noël et traite ses employés avec mépris. Là, tu te dis qu’on a joué sur le sens caché du mot « monstre ». Nan nan, rassure-toi, le type est visité par des fantômes aussi hilarants que leur maquillage est hideux. Disponible sur PrimeVidéo.
5 / L’ÉTRANGE NOËL DE MONSIEUR JACK (1993)
Cet animé MYTHIQUE et intergénérationnel va te faire passer un moment d’histoire et de cinéma. Premier long métrage réalisé intégralement en stop motion (de l’image par image avec des modèles en pâte à modeler !), il met en lumière Jack, « le roi des citrouilles » qui se lasse d’organiser chaque année les célébrations d’Halloween. En découvrant le village de Noël et son souverain, le Père Noël, il cherche à comprendre leurs traditions et coutumes. La réalisation du film aura pris trois ans. Alors t’as bien 76 minutes pour regarder ce chef-d’œuvre esthétique et poétique. Disponible sur Disney + et surtout dans une belle salle de ciné le 16 décembre.
Les 4 poulains du Poney Club
j’peux pas j’ai poney

LES 4 POULAINS ÉMERGENTS
DU PONEY CLUB
Les soirées « Poney Club » de Paul B, c’est l’occasion d’assister gratuitement à des concerts d’artistes amateurs en résidence. De la pop alternative, de l’électro-pop, du R’n’B, on te promet une soirée éclectique et remplie de belles trouvailles musicales. Si t’hésite encore, la Team te propose un clip pour découvrir ceux qui se produiront le 3 décembre en un coup d’œil.
1 / Kriill – @kriill_music
Kriill est un trio parisien de pop Alternative, passionné par l’univers et ses contrastes, l’immense et le microscopique, les harmonies vocales ultrasensibles, et la recherche sonore. Leur son de groupe est façonné par leurs instruments insolites, des arrangements élégants et intuitifs, des idées insaisissables, une générosité et une sincérité touchantes.
2 / Zinda Reinhardt – @zindareinhardt
Riche de sa double culture manouche et caribéenne, Zinda Reinhardt chante en romani sinti (ou sintikès), la langue de ses ancêtres. Elle est passionnée par les mots, leur vibration, leur pouvoir de réconfort contre la misère d’un monde trop dur, trop triste, trop gris…
3 / Toro/Azor – @toroazor
Louise explore les frontières de la pop, du RnB et des musiques de club européennes, latino et africaines. Elle propose des morceaux bien colorés et vivifiants.
4 / 120 ZPL – @120_zpl
Ce collectif hiphop de Palaiseau est composé de plusieurs artistes : Le W ; YoooNash ; O’Max ; ADN ; Locco ; Priilick ; LYT ; Rayz ; DJ AVDDXCT et bien d’autres.
Top 5 des femmes usurpées
#girlpower

top 5
des FEMMES USURPÉES
On dit que derrière chaque grand homme se cache une femme. Ces cinq histoires vont t’hérisser les cheveux sur la tête. Tout comme le spectacle Derrière le hublot se cache parfois du linge, joué à l’Azimut en novembre, et qui dissèquait les inégalités dans un couple. #girlpower

1 / Élizabeth Magi, inventrice du Monopoly
Si on te dit un plateau vert, des billets colorés et des longues parties à se disputer la Rue de la Paix ? Tu penses direct au Monopoly ! Avec + de 275 millions de boîtes vendues dans le monde, c’est le jeu de plateau le plus commercialisé de la planète. Mais savais-tu que son inventeur, Charles Darrow, n’avait fait que s’inspirer d’un jeu déjà existant ? Elizabeth Magi a inventé en 1903 le « Landlord’s Game » : un plateau sous forme de circuit (grande nouveauté à l’époque) constitué de rues et de monuments à vendre. Les joueurs avançaient en achetant des propriétés et en percevant des loyers auprès de tous ceux qui avaient la malchance de s’y installer (ça te dit rien ?). En 1931, Charles découvre le jeu chez ses voisins. Il en crée alors un quasiment identique mais avec des morceaux de bois pour se représenter des maisons ou hôtels et des cartes écrites à la main pour les propriétaires. C’est un succès.

2 / Margaret Keane, peintre aux grands yeux
Une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art ! À la fin des années 50, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. Mais 10 ans plus tard, le monde entier apprend que ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret Keane. À l’époque, son mari la convint que ses toiles ne se vendent pas car elle est une femme et qu’elle n’a pas la fibre commerciale. Elle joue le jeu. Frustré de ne pas savoir peindre aussi bien qu’elle, il l’enferme dans un atelier où elle doit peindre 16h/jour. À bout, Margaret divorce en 1965 et remporte un procès en 1986 pour récupérer la paternité de ses œuvres. On a sûrement oublié des détails alors hésite-pas à regarder le film Big Eyes, de Tim Burton, qui retrace le calvaire de l’artiste.

3 / Nettie Maria Stevens, généticienne XY
Nettie fut une des premières femmes à apporter sa contribution aux recherches en génétique : c’est elle qui découvre la fonction des chromosomes sexuels. Après son doctorat en 1903, elle s’intéresse au processus de détermination du sexe de l’embryon. En 1905, elle identifie le chromosome Y et révèle son rôle dans la détermination sexuelle. Mais de nombreux scientifiques ne reconnaissent pas l’importance majeure de sa découverte. Il faut attendre qu’Edmund B. Wilson, son directeur, confirme la même année, par ses propres recherches, cette découverte pour que le rôle du chromosome Y soit accepté.

4 / Britney Spears, help me baby
A-t-on vraiment besoin de la présenter ? Tu as sans doute vu passer le #FreeBritney partout sur les réseaux sociaux l’année dernière. En septembre 2021, la chanteuse a enfin été libérée de la tutelle abusive de son père, qui durait depuis 13 ans. De 2008 à 2019, Jamie Spears a officié comme son agent, manager, principal gestionnaire de fortune et conseiller car Britney était jugée en détresse psychologique (remember l’épisode où elle s’est rasée la tête solo). Un pouvoir dont il aurait plusieurs fois abusé : contrôle de son entourage, de ses communications, insultes, chantages, extorsion de fonds… Il la forçait même à monter sur scène pour des shows à Las Vegas. Pourtant, dès 2019, grâce à ses fans et au slogan « FreeBritney », sa tutelle a été examinée de près et elle a enfin pu être entendue par la justice.

5 / Colette, écrivaine « porte-plume »
Cette femme de lettre, actrice et journaliste française est une des plus célèbres romancières aussi bien en France qu’à l’étranger. Connue pour de nombreux ouvrages, elle en a rédigé un paquet pour un homme rencontré à l’adolescence et qui profitait de son talent : Henry Gauthier-Villars, surnommé « Willy ». Il est critique musical très influent et auteur de romans populaires. Mais attention : ses écrits sont rédigés par des prête-plumes (des auteurs hyper talentueux mais qui ne signent pas leurs ouvrages en échange de thune). Willy est aussi l’un des propriétaires de la maison d’édition Gauthier-Villars. Surpris par les dons d’écriture de Colette, qu’il marie en 1893, il l’utilise elle aussi comme prête-plume. Claudine à l’école est ainsi signé « Willy », comme tous ses ouvrages jusqu’à leur divorce en 1906.
TOP 3 des sorties kids
POUR LES PETITS ET LES GRANDS ENFANTS

top 3
des sorties kids
Tu penses qu’un concert de jazz ou un opéra, ce n’est pas fait pour les enfants ? Détrompes-toi ! La Team t’a sélectionné trois sorties, opéra et théâtre confondu, qui devraient captiver tes marmots, voir les laisser bouche bée. Et c’est ça, la vraie magie de la culture.

1 / Alice au pays des merveilles par The Amazing Keystone Big Band
En costume noir et cravate, ils en imposent, les dix-sept musiciens de l’Amazing Keystone Big Band ! Ce big band à l’ancienne mais à l’esprit moderne a imaginé une version jazz du conte d’Alice au pays des merveilles en composant une musique pour accompagner le conte. Guidé par deux comédiens, tes kids et toi redécouvrez avec plaisir cet univers coloré et éblouissant, dans un spectacle accessible à partir de 6 ans. Ne sois pas en retard comme le lapin blanc, chope tes places maintenant juste ici ! Attention, tu y croiseras sans doute le Clubbeur 😉
Dimanche 27 nov. à 17h au Théâtre Firmin Gémier / Patrick Devedjian.

Ah, si les livres pouvaient se manger ! Sylvain Maurice et Laurent Cuniot montent un opéra jeune public bouleversant sur les pouvoirs de la lecture (et sur un p’tit enfant qui mange – littéralement – des livres). Ce spectacle est une belle introduction à l’opéra, cet art qui semble si inaccessible quand on est haut comme trois pommes. Tes kids seront bercés par la chanteuse lyrique Raphaële Kennedy, accompagnée de trois instrumentistes. D’une durée de 50 min, assures-toi d’avoir fait un arrêt pipi avant le début du spectacle ! En famille dès 8 ans. Vite vite vite prends tes places ici.
Vendredi 25 nov. à 20h à l’Opéra de Massy.

3 / Petite galerie du déclin (dyptique) par les Portés Disparus
À travers des marionnettes attachantes et des dialogues hilarants, « la petite galerie du déclin » met en scène deux anti-fables sans morale mais pas démoralisantes, célébrant l’existence des êtres vivants peu considérés mais fort sympathiques (une hyène, un ver de terre…). C’est à partir de 6 ans, mais c’est un spectacle familial où les adultes devraient eux aussi trouver leur compte ! À réserver ici.
Dimanche 4 déc. à 16h30 à Paul B.
Top 5 des films d’horreur qui font pas peur
J’SUIS PAS VENUE ICI POUR SOUFFRIR OKAY ?

top 5 FILMS D’HORREUR
QUI FONT PAS PEUR
Si toi aussi, quand on te propose de regarder Saw ou OUIJA, tu t’imagines déjà en train de passer ta soirée caché(e) derrière ton oreiller parce que tu supportes pas de frôler la crise cardiaque pour rien… La Team te réserve 5 films à suggérer à tes potes fans de films d’horreur. #setmefree

1 / L’attaque des tomates tueuses (1978)
Alors oui, le film date un peu. Mais finalement, est ce qu’il est pas plutôt vintage… Wikipédia définit cette parodie de films de science-fiction comme une « comédie-horrifique ». Le pitch ? L’humanité doit faire face à l’attaque de tomates mutantes et carnivores. Mélangeant à la fois humour et suspense, on ne peut qu’apprécier ce nanar hors du commun. Moquez-vous, mais le film a eu un tel succès, que trois autres ont suivi : Le Retour des Tomates Tueuses (avec Georges Clooney !!), Les Tomates tueuses contre-attaquent et Killer Tomatoes eat France ! De quoi se faire une vraie nuit de l’horreur. À regarder en streaming illégal (mais chut on t’a rien dit).
ÉCHELLE DE PEUR : 1 cri /10

2 / Bienvenue à Zombieland (2009)
Les zombies, c’est un incontournable des films d’horreur. Après y’a pas à dire, avec un florilège de stars et une pointe de comédie c’est encore mieux : Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin… Attention, pas de spoiler sur le scénario. On reste sur une ville attaquée par des morts-vivants où le plus important pour les héros, c’est SURVIVRE. Mais on apprécie quand même l’humour qui gomme le côté trop gore et angoissant des films d’horreur. À regarder sur Prime Vidéo.
ÉCHELLE DE PEUR : 5 cris /10

3 / Souviens-toi l’été dernier (1997)
Kevin Williamson, scénariste du film, a choisi d’adapter le roman de Lois Duncan, Comme en un mauvais rêve, qui raconte le drame de quatre ados ayant renversé quelqu’un, et qui se retrouvent hantés par le crime. On est sur un scénario des années 90, avec des teenagers qui pensent qu’ensemble, ils peuvent s’en sortir sans pépin. Malheureusement, ou heureusement pour le spectateur, ils sont rapidement pourchassés par un « tueur au crochet ». Rassure-toi, le film te donne des frissons, mais pas trop et du sang mais pas beaucoup. À regarder sur Prime Vidéo.
ÉCHELLE DE PEUR : 3 cris /10

4 / Les films Scream mais surtout le 4 (2011)
Scream 4 est après Scream le meilleur épisode de la saga. La séquence d’ouverture est géniale : elle fait se succéder les scènes de crimes en mode “film dans le film dans le film dans le film” comme des poupées russes. L’histoire ? Sydney Prescott revient à Woodsboro pour faire la promo de son bouquin et paf, les meurtres recommencent. Vraiment pas de chance ! Le scénario tente d’accrocher l’air du temps en évoquant les réseaux sociaux, ce n’est pas toujours très adroit ni subtil, mais on retient surtout le fait que ce long métrage a révélé Emma Roberts, qui incarne Jill, au grand public. À regarder sur Prime Vidéo.
ÉCHELLE DE PEUR : 2 cris /10

5 / Sleepy hollow (1999)
Un film de Tim Burton avec Johnny Depp en acteur principal. Est-ce qu’il y a besoin de donner d’autres arguments ? Cette comédie poétique met en scène un détective new-yorkais envoyé à Sleepy Hollow pour enquêter sur une série de meurtres mystérieux où les victimes ont été retrouvées décapitées. Ambiance angoissante où l’implicite prime largement sur l’explicite… Durant tout le film, Burton te trimbale d’un côté à l’autre sans pourtant résoudre l’énigme et surtout sans te perdre. On reconnait bien le style du réalisateur avec des séquences essentiellement de nuit, dans la brume, avec des acteurs plus blancs que neige. À regarder sur Prime Vidéo.
ÉCHELLE DE PEUR : 4 cris /10
Top 5 des plus belles affiches de film

Tu es bella comme la papaya

top 5 des plus belles
AFFICHES DE FILM
Les affiches ciné, c’est la première info que donne le réalisateur à la sortie d’un film. On s’amuse à les scruter, à trouver des indices ou des easter eggs qui nous en apprendraient plus sur le scénario. Si de telles pépites visuelles t’intéressent, la Maison des arts d’Antony a dépoussiéré 68 affiches ciné du Sélect qu’elle expose du 21 septembre au 16 octobre. Pour l’occasion, on te propose une sélection (très objective) des plus belles affiches de film !
1 / Little Miss Sunshine (2006)
L’affiche de Little Miss Sunshine est LITTÉRALEMENT l’explication du film en une image. On y retrouve les six protagonistes qui tentent désespérément de monter dans la mythique combi Volkswagen jaune. Dans le scénario, les acteurs passent leur temps à affronter des obstacles pour enfin arriver à un concours de beauté pour enfants. Coïncidence ? On ne pense pas…
2 / The Lobster (2015)
Du noir et blanc. Une silhouette de femme qui semble enlacer l’Homme invisible. Derrière cette apparente douceur, l’artiste veut provoquer. Vasilis Marmatakis imagine les affiches promotionnelles de tous les films de Lanthimos (le réalisateur du film), en créant des images accrocheuses qui te mettent au défi de remplir les blancs. Pour lui, celle de The Lobster représente ce que l’on ressent lorsqu’on est seul et du besoin d’être avec quelqu’un, de se sentir contre quelqu’un. Viens jeter un œil à l’exposition « Le Sélect s’affiche » de la Maison des arts d’Antony pour la voir en vrai !
3 / Azur et Asmar (2006)
Un mélange entre la culture occidentale et la culture arabe. C’est le message du film et de l’affiche. Azur est en costume médiéval, sur un lion écarlate (référence à Richard Cœur de Lion tmtc) alors qu’Asmar est en habits orientaux, sur l’oiseau de Saïrmouth (référence aux mythes orientaux). Malgré ces divergences, ils avancent dans la même direction vers une quête commune. #poésiequandtunoustiens
4 / Metropolis (1927)
C’est l’affiche la plus chère de l’histoire du cinéma (690 000$ en 2010) #savemymoneynomore. Réalisée par l’artiste allemand Heinz Schulz-Neudamm, cette peinture (ils n’avaient pas Photoshop à l’époque) fait partie d’une série de quatre affiches. Elle représente la tête d’un robot regardant le spectateur en eye to eye, encadrée en arrière-plan par de grands gratte-ciel et un lettrage art déco distinctif. Toi aussi, viens faire un concours de regard avec l’affiche à l’exposition « Le Sélect s’affiche » de la Maison des arts d’Antony.
5 / Titane (2021)
L’affiche de Titane interpelle. Un visage féminin, comme éclairé par des phares rouges de voiture, tourne le dos au spectateur. Fière de montrer sa cicatrice, elle baisse pourtant les yeux, comme intimidée de partager autant son intimité. Ce poster intrigue : pourquoi sa cicatrice forme-t-elle les contours d’un cerveau ? Y-a-t-il une symbolique cachée derrière ses anneaux (en titane) ? Que signifient les lettres tatouées sur ses doigts ? Un conseil : plongez-vous dans le film et trouvez ces réponses.